Dans le nid de l'intime enfui
Qu'on aille pas l'y déranger
Sous peine d'y exhumer ses armées
Les Nibors foutent la paix royale
En bordure de bois retranchés
Créatures soudées, remodelées, recyclées, nées d'elles-mêmes
D'un recoin d'énergie vitale oublié
Nibor à corps perché sur ses lauriers
Plus inspiré dans son jardin que parti en croisade
Tout rouillé grinçant dans ses cliquetis
De retour de ses guerres en feu de pailles.
Nibor vaut pas un clou, embarqué il est perdu
La sorcière a sonné le glaçon de son cœur hameçon
Souder pour se retirer du monde, les étincelles sont moins brulantes
Que les entretués de la nuit.
Texte de Léonce Camet pour le Nibor